A laitT depuis 15 ans
Association de soutien à l'allaitement maternel sur la région dijonnaise
Succès pour la journée régionale de l'allaitement du 23 février,
à la Maison de quartier de la Fontaine d'Ouche à Dijon.
Cette journée était organisée par l'IREPS, l'ARS, le Conseil Général, le CHU, AlaitT et la ville de Dijon.
Elle accueillait parents et professionnels avec des stands, des animations, des ateliers et une conférence du Dr Anne-cécile CHARY-TARDY en soirée
Ce guide a pour objectif de répondre aux questions que vous pouvez vous poser, de vous apporter des conseils pratiques, des adresses utiles, et de vous proposer un accompagnement dans la poursuite de l’allaitement maternel au jour le jour.
Il a été conçu par des spécialistes de l’allaitement maternel (professionnels de santé, consultantes en lactation, représentants d’associations et d’institutions) et vous donne les recommandations les plus récentes sur le sujet.
L’allaitement maternel est l’un des premiers facteurs de protection durable de la santé de l’enfant. Le Programme national nutrition - santé (PNNS) recommande un allaitement maternel exclusif pendant six mois révolus (l’allaitement peut être poursuivi ensuite, avec des aliments complémentaires, jusqu’à deux ans voire davantage). Mais même de plus courte durée, l’allaitement reste toujours recommandé.
A découvrir......
Les aquarelles de Nathalie B.
D'autres sont à voir sur son blog
N'hésitez pas à vous y promener !
Le site "Santé Allaitement Maternel" présente
une petite sélection d'ouvrages
concernant l'allaitement maternel.
Des classiques et des moins connus.....
Quelques idées pour l'été qui arrive !
Bonne lecture
http://www.santeallaitementmaternel.com/s_informer/trouver_article/livres/livres.php
Affiche humoristique Québécoise sur les avantages de l'allaitement maternel, traité comme un produit de consommation. (En Français) Format A3, en couleur
Communiqué de presse 17 février 2009
Nutrition et prévention des cancers :
l'INCa publie un état des lieux des connaissances Dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS) et à la demande de la DGS (Direction générale de la santé), l'Institut National du Cancer a coordonné l'actualisation de la brochure « Nutrition et prévention des cancers : des connaissances scientifiques aux recommandations »
Relations convaincantes ou probables conduisant à des recommandations pour la prévention primaire des cancers
Les facteurs augmentant le risque de cancers :
- Les boissons alcoolisées : leur consommation est associée à une augmentation du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx et larynx, œsophage, côlon-rectum, sein et foie (de 9 à 168 % par verre consommé par jour, selon les localisations). Le risque augmente avec la quantité globale d'alcool absorbée et est significatif dès une consommation moyenne d'un verre par jour. Toute consommation d'alcool est donc déconseillée.
- Le surpoids et l'obésité : à l'heure actuelle en France, le surpoids touche 26 à 32 % de la population et l'obésité 8 à 17 % des adultes. 14 à 17,5 % des enfants présentent une surcharge pondérale. Or l'accroissement de la corpulence est associé à une augmentation du risque de plusieurs cancers (de 8 à 55 % selon les localisations) : œsophage, endomètre, rein, côlon-rectum, pancréas, sein (après la ménopause) et vésicule biliaire.
- Viandes rouges et charcuteries : il a été estimé que le risque de cancer colorectal augmentait de 29 % par portion de 100 g de viandes rouges consommée par jour et de 21 % par portion de 50 g de charcuteries consommée par jour. En France, un quart de la population consomme au moins 500 g de viandes rouges par semaine, et plus d'un quart de la population au moins 50 g de charcuteries par jour.
- Sel et aliments salés : leur consommation augmente le risque de cancer de l'estomac. En France, deux tiers des hommes et un quart des femmes ont des apports en sel supérieurs à 8 g par jour.
- Compléments alimentaires à base de bêta-carotène : les études d'intervention montrent que chez les sujets exposés à des agents cancérogènes, tels que chez les fumeurs, la consommation au long cours de compléments à base de bêta-carotène à doses non-nutritionnelles (20 à 30 mg/jour, alors que les apports journaliers recommandés sont de 2,1 mg) augmente significativement le risque de cancer du poumon. Sauf cas particuliers de déficiences, et sous contrôle médical, la consommation de compléments alimentaires n'est donc pas recommandée. Il est conseillé de satisfaire les besoins nutritionnels par une alimentation équilibrée et diversifiée.
Les facteurs réduisant le risque de cancers :
- Activité physique : elle s'associe à une diminution du risque des cancers du côlon, du sein (après la ménopause) et de l'endomètre. Le risque de cancer du côlon diminue de 18 à 29 % selon le type d'activité ou son intensité. Il est donc recommandé de limiter les activités sédentaires et, pour les adultes, de pratiquer au moins 5 jours par semaine au minimum 30 minutes d'activité physique d'intensité modérée (ex. : marche rapide) ou de pratiquer 3 jours par semaine 20 minutes d'activité physique d'intensité élevée (ex. : jogging).
- Fruits et légumes : leur consommation est associée à une réduction du risque de plusieurs cancers : bouche, pharynx, larynx, œsophage, estomac et poumon (pour les fruits seulement). On estime qu'en France, seuls 43 % de la population adulte consomment au moins 5 fruits et légumes par jour.
- Allaitement : en France, le pourcentage de mères qui allaitent leur enfant à la sortie de la maternité est passé de 53 % en 1998 à 63 % en 2003. Il est encore inférieur à celui d'autres pays européens : plus de 90 % dans les pays nordiques, 75 % en Italie. L'allaitement s'associe à une baisse du risque de cancer du sein chez la mère, avant et après la ménopause.
Allaitement
Exposition en France
La pratique de l’allaitement se développe en France ces dernières années : le
pourcentage de mères qui allaitent leur enfant à la sortie de la maternité est passé
de 53 % en 1998 à 63 % en 2003 , avec un taux d’allaitement exclusif passé de 45 à
56 % (Blondel et al., 2005). Elle demeure cependant sensiblement moindre que dans les autres pays européens : plus de 90 % dans les pays nordiques, 75 % en Italie et
70 % au Royaume-Uni.
Il existe de fortes disparités régionales dans la prévalence de l’allaitement maternel :
la plus basse est observée dans le Pas-de-Calais (36 %) et la plus élevée à Paris
(71 %) (Direction générale de la santé, 2005).
La prévalence de l’allaitement varie en fonction de la catégorie socioprofessionnelle
: elle est de 80 % chez les mères qui sont cadres et de 50 % chez celles qui sont ouvrières (Blondel et Al.2005)
Allaitement et risque de cancers
Épidémiologie
L’allaitement est associé, chez la mère, à une diminution du risque de cancer du sein,
avant et après la ménopause.
Mécanismes
Le rôle protecteur de l’allaitement vis-à-vis du risque de cancer du sein s’expliquerait
par plusieurs mécanismes biologiques. Le principal serait la diminution des taux
sanguins d’hormones sexuelles (oestrogènes, androgènes) pendant la période
d’aménorrhée, réduisant ainsi, chez les femmes ayant allaité, leur exposition au
cours de la vie à ces hormones, facteurs de risque connus du cancer du sein.
Par ailleurs, l’exfoliation importante du tissu mammaire au cours de la lactation et
la mort cellulaire massive à la fin de l’allaitement du fait de l’involution de la glande
mammaire contribuent à l’élimination des cellules potentiellement porteuses de
lésions de l’ADN.
Niveau de preuve
La diminution de risque de cancer du sein par l’allaitement est jugée convaincante,
avant et après la ménopause.
Le niveau de preuve de la relation entre allaitement et risque de cancers n’avait pas
été évalué dans le précédent rapport WCRF/AICR 1997.
que de cancers Autres arguments
Réduction du risque de prise de poids, de surpoids et d’obésité chez l’enfant
Chez les enfants qui ont été allaités, le risque de surpoids et d’obésité est diminué
de manière probable. Si le bénéfice de l’allaitement vis-à-vis du risque de surpoids
et d’obésité chez l’enfant était confirmé, ce serait un argument additionnel pour
encourager l’allaitement dans un objectif de prévention des cancers.
Conclusions :
L’allaitement diminue de manière convaincante le risque du cancer du sein chez la mère.
L’allaitement contribue de manière probable à diminuer chez les enfants allaités le risque de surpoids et d’obésité, eux-mêmes facteurs de risque de plusieurs cancers.
Étant donné la prévalence encore insuffisante de l’allaitement en France, il est important d’inciter les femmes enceintes à allaiter leur enfant.
source : synthèse PNNS Nutrition & prévention des cancers
pour commander la brochure :
Suite au manque de volontaires pour gérer l'association,
le conseil d'administration a décidé lors de sa réunion du 9 février de dissoudre AlaitT
Nous remercions chaleureusement toutes celles qui se sont impliquées
et toutes celles qui nous ont fait confiance pendant ces 17 années.
La boite mail reste cependant ouverte ces prochains mois
Vous pouvez poser vos questions par mail alaitt@hotmail.fr
accueil tél : 03 80 71 23 01
03 80 48 03 67 en soirée
de préference par mail : alaitt@hotmail.fr